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(extraits ci-dessous)

Carole TALON-HUGON, "L'esthétique", coll. Que sais-je ?, PUF, 2004, 127 p.
"Pour Michel HENRY, la vie se donne à voir dans la peinture de KANDINSKY (M. HENRY, "Voir l'INVISIBLE", 1988) et dans toute peinture qui a plus à voir avec l'intériorité qu'avec l'extériorité : "peindre est un faire-voir, mais ce faire-voir a pour BUT de nous faire voir ce qu'on ne voit pas et qui ne peut être vu."

"Pour BOURDIEU, l'esthétique est un lieu de dénégation du social : le goût serait déterminé (à la différence de Kant). La croyance en l'autonomie, l'autotélie de l'art (qui n'a de BUT que lui-même) est le fruit de l'histoire."

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LENOIR Béatrice, "L'ŒUVRE* d'art", Flammarion, 2012, 248 p.
"Au XVII°s., on identifie ces deux types de plaisir.Avec BOILEAU, l'art est mis au service de la RAISON : "Aimez-donc la raison : que toujours vos écrits/ Empruntent d'elle seule et leur lustre et leur prix / [...] Tout doit tendre au bon sens : mais, pour y parvenir / Le chemin est glissant et pénible à tenir ; / Pour peu qu'on s'en écarte, aussitôt l'on se noie./ La raison pour marcher n'a souvent qu'une voie" ("Art poétique", chant I, vers 37-38, 45-48, GF-Flammarion, 1969, p.88). La RAISON et la satisfaction sensible marchent sur la même voie : "Le vers le mieux rempli, la plus noble pensée / ne peut plaire à l'esprit quand l'oreille est blessée" (ibid., vers 111-112, p.90). Le PLAISIR de la SENSIBILITÉ est donné comme une condition nécessaire à l'exercice de la raison.
A l'opposé, PLATON affirme la nécessité de distinguer la satisfaction de la raison (connaître la VÉRITÉ) de celle de la sensibilité. Dans certains cas, ces deux termes coïncident : certains musiciens et poètes suscitent des désirs propres à la réalisation du BIEN ("La République", III). Mais la plupart du temps, PLAIRE à la sensibilité devient le BUT principal de la représentation, et la raison est souvent soumise à cette fin."



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(extraits ci-dessous)

CAUQUELIN Anne, "Les THÉORIES* de l'art", coll. Que sais-je ?, PUF, 1998, 127 p.
"(chez ARISTOTE) La mimesis n'est ni l'IMITATION, ni la REPRÉSENTATION d'idée. La MIMESIS n'est pas une copie d'un modèle, pâle décalque de l'idée, éloignée de plusieurs degrés de la vérité comme chez PLATON. Elle est fabricatrice, affirmative, autonome. Si elle imite, c'est le PROCESSUS. Elle produit comme produit la NATURE, avec des moyens analogues, en vue de donner l'existence à un objet ou à un être : ce sera un artefact, un être de FICTION. Le produit d'une fiction est tout aussi RÉEL que le produit de la nature, mais ne peut pas être évalué selon les mêmes critères. Le processus de l'artefact est extérieur, il est soumis à la contingence. Il y a ÉCART nécessaire dans toute fiction, et comme la NATURE, la PRODUCTION dispose d'ÉLÉMENTS, de MOYENS, d'un BUT : faire en sorte que les objets ou êtres qu'elle va produire puissent fonctionner dans l'univers auquel il sont destinés."


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(extraits ci-dessous)

CHALUMEAU Jean-Luc,"Les théories de l'art", Éd. Vuibert, 1994, 137 p.
"Les historiens de l'art héritiers de la philosophie esthétique allemande : pour Karl Friedrich von RUMOHR, l'œuvre d'art n'est pas seulement la métaphore d'une idée : elle fait partie en tant que telle du tissu des activités SOCIALES, elle réagit et participe à la vie de la communauté. "En art, comme dans la vie en général, l'ÉNERGIE, l'INTENSITÉ, la PORTÉE, la BONTÉ et la DOUCEUR, la PRÉCISION et la CLARTÉ du BUT que l'on se donne prétendent à juste titre à notre approbation" ("Italienische Forschungen", Francfort, 1920, cité par "Michael PODRO, "Les Historiens de l'art", Gérard Monfort, 1990, p.33)."

"Aloïs RIEGL étudie l'évolution des styles ornementaux. Tout art possède une intention mais dans chaque culture, ce but est différent."

"Les théories psychanalytiques de l'art : Sigmund FREUD découvre que la pulsion peut déplacer son BUT originel (sexuel) vers un autre but qui lui est psychiquement apparenté : c'est la capacité de SUBLIMATION de l'homme."

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